L’automobile ancienne peut être un placement intéressant pour allier une cote grandissante et une bonne revente, au plaisir de profiter d’un véhicule unique et de caractère. Cependant, lors de l’achat d’une telle voiture, il est important de vérifier quelques points importants, pour établir un budget. Y intégrer les frais et impôts est essentiel.

Un budget annuel en plus du prix d’achat

Pour un collectionneur, quel qu’il soit, une passion a toujours un coût. Évidemment, celui-ci est plus élevé selon l’objet de la collection, mais il en sera toujours ainsi pour tout collectionneur qui se respecte. La première chose est de savoir estimer son budget juste au moment de l’achat, puisqu’un collectionneur doit vivre sa passion en parallèle d’une vie quotidienne, de frais et dépenses classiques, et d’un rythme de vie lié à ses revenus. Le prix moyen d’une voiture de collection s’élève à 26 340 euros, auxquels s’ajoutent des dépenses annuelles moyennes de 3940 euros.

Des frais réguliers à prévoir

Outre ces dépenses annuelles moyennes, il faut aussi garder une marge dans le budget pour les imprévus, qui sont souvent mécaniques avec une voiture de collection, mais pas seulement. Aussi, il est important de les limiter en achetant une voiture saine. Il est donc important de vérifier l’état de son nouvel achat, à commencer par la présence de rouille, qu’il faut fuir à tout prix. L’état de l’intérieur ou encore le fonctionnement des charnières sont des points à vérifier. Il faut aussi une assurance, mais dont le prix est heureusement limité par les kilomètres souvent peu nombreux effectués par un tel véhicule. De même, le contrôle technique ne se fait que tous les cinq ans.

Le rôle des impôts dans la voiture de collection

Le principal problème peut se situer à la revente, puisque l’état veille au grain et qu’il applique des taxes sur le prix auquel vous cédez votre voiture de collection. Ainsi, pour une voiture de collection (donc de plus de 30 ans) revendue plus de 5000 euros, il y a une taxe de 6% correspondant au forfait sur les objets précieux. À celle-ci s’ajoute également une taxe de 0,5% pour la CRDS. Une autre option, souvent moins avantageuse, est de taxer la vente au régime d’imposition de droit commun des plus-values sur bien meubles. Ainsi, c’est le bénéfice par rapport au prix du neuf qui est taxé, mais à 36,20%.